jeudi 26 novembre 2009


Excusez cette promotion, mais ça me flanque le frisson, ce livre, cete histoire, ce souvenirs...


Lisez donc...
LA JAVA DES MENDIANTS
FREHEL 1891-1951
Un roman vrai, un vrai roman.
Edilivre

vendredi 13 novembre 2009

La Moneda



On me demande un extrait du roman LA MONEDA. Cela me fait un plaisir intense, du genre à titiller le coeur alors que ce coeur est bien ancien. Bon, le livre est disponible sur le site de l'éditeur (Edilivre) et sur les sites des librairies "en ligne" (AMAZON, ALAPAGE). Oh, les protagonistes du roman auraient été bien étonnés d'être "en ligne", eux qui se meuveny dans le Chili de spetembre 1973...



jeudi 29 octobre 2009


Salut camarade,


Excuse cette familiarité, que tu assimileras à de la nostalgie marxiste, mais je te le dis quand même : salut camarade.


jeudi 24 septembre 2009

Extrait

110 personnes sont venues voir ce blog. J'aurais aimé pouvoir offrir du champagne à ces visiteurs, fussent-ils narquois ou méprisants pour ce site.

Alors, je donne un extrait de livre. Lequel ? Bienvenue à Sarkoland. c'est un livre inconnu de tous, y compris de mes propres amis, de ma famille.

Je rappelle qu'il est disponible sur Le Manuscrit.com (et les habituelles librairies en ligne telles Alapage ou Amazon).

"... En tout cas, Zébulon ne s’assoit pas à la table ovale, mais invite l’équipe à s’installer tout autour. De toute évidence, il veut garder l’avantage de la grandeur, de la taille dominante, et seul ce subterfuge peut permettre d’atteindre cet objectif difficile. Ainsi, en compagnie des chefs d’états du monde entier qui mesurent dans les deux mètres, il paraît aussi grand qu’eux, parfois plus grand qu’eux, photos truquées ou pas. Monsieur G n’arrête pas de parler, de vanter son équipe, les résultats obtenus, les stratégies suivies, les idées accouchées, les préceptes du monde nouveau respectés. La conversation, un monologue dont les différents accents font croire à plusieurs voix entremêlées, bat son plein mais Alex s’agace des insupportables « je » qui l’émaillent, comme si la première forme du singulier, autrefois bannie du discours public car trop révélatrice de pitoyable vanité, était devenue la seule forme d’expression possible. Et le « nous « ? Le « nous » est devenu très vilain, selon les communicants et communicateurs, ces fameux professionnels dont les idées saugrenues et les préceptes loufoques alourdissent, polluent, défigurent le nouveau siècle. Dehors, le jour vient en marge. Toute l’équipe pétrifiée d’émotion regarde, écoute, dévore le Zébulon. Soudain, le GP se rehausse sur les talons, pose la main sur le bureau, se penche à moitié, dodeline de la tête, et marmonne :
- Je vais vous faire une confidence…
La confidence, très intime et très personnelle, est qu’il n’aime pas les assassins et les voleurs, les violeurs et les resquilleurs. Jeff applaudit, Tony opine du chef, Dan lève les bras au ciel comme pour un but en lucarne, le soir de la finale. Ambre se penche vers Alex :
- Tu vois, c’est formidable !
- Pourquoi ? Quelqu’un aime les assassins ?
- La gauche, elle aime les assassins…
Le coup de la confidence marmonnée se répète dix ou quinze fois, à tous les propos. Chaque fois, les jeunes gens s’extasient. Chaque fois, il s’agit d’enfoncer des portes ouvertes, de débiter d’orgueilleuses sottises sous prétexte de bon sens populaire. Alex en a les jambes sciées, déjà que le talon rougissait sous la douleur, et il glisse dans sa chaise. Peu importe que l’on écoute le GP assis, couché ou debout pourvu qu’on l’écoute et qu’on paraisse plus petit que lui. C’est une réunion informelle. Tony filme ce moment d’histoire avec son téléphone miniature qui possède toutes les fonctions modernes. La bande vidéo sera inévitablement diffusée sur Internet. Monsieur G attendait surtout que l’on aborde un certain sujet et le GP, à qui rien n’échappe, ne manque pas de venir sur ce terrain.
- Quant au nouveau nom, pour le pays, je vais vous faire une confidence…
Tout le monde ou presque, sauf Alex, retient sa respiration.
- Nous ferons un « Grenelle » du nouveau nom…"

samedi 15 août 2009


Don Quichotte est de retour...

Quelqu'un(e), un(e) inconnu(e) que j'embrasse, a acheté DQ, Don Quichotte de l'encre rouge, roman sorti en 2007.

Bises aussi aux 99 visiteurs, qui ont perdu une petite minute de leur temps pour regarder cette page.

Pour le reste, pour imaginer que j'ai des choses plus drôles ou intéressantes à dire, il faut se plonger dans les livres !

dimanche 2 août 2009

Retour de vacances :

Et LA MONEDA ? Ce roman est si peu lu, si peu commenté... Bon, il est vrai que j'ai concentré mes efforts sur LA JAVA DES MENDIANTS, compte tenu des compliments reçus...

Mais, DQ Don Quichotte de l'encre rouge, La Mistoufle, Bienvenue à Sarkoland ne sont pas oubliés, je le jure !

mercredi 15 juillet 2009


La java d'un auteur sans lecteur

Voilà, les rares lecteurs de La java des mendiants me font part de leur enthousiasme. Je sais, vous pensez "ce type ne manque pas d'air !" Bon sang ! c'est mal me connaître que de croire à ma propension à l'exagération et à l'auto-satisfaction. Ils aiment ce livre, qui puis-je ?
Allez, un extrait, oui, nu sur la scène...
Au Palace, on essaye aussi de nouveaux artistes. La mode est aux duos. Ainsi Charles et Johnny y vont de leur prestation siamoise. L’un est au piano quand l’autre, un blondinet aux airs de mouton fou, sautille et chante. Toutes les femmes dans la salle tombent sous le charme du mouton. Charles a du talent, personne ne peut dire le contraire, et ce talent se façonne dans le swing. Quel rythme ! Sans même s’en rendre compte, Il flanque un coup de vieux aux Préjean, Chevalier, Milton… Bien sûr, ces gars ont encore de beaux jours… Mais attention à la bourrasque swing ! Charles, lorsqu’il a fini, regarde les vedettes consacrées, et particulièrement la grande Fréhel. Elle lui fait peur, il reste bouche bée. Tout de même… Cette présence, ce métier… Dans son Languedoc natal, il en a connu des petits cirques, avec des attractions spéciales… A Paris, il a fréquenté la Foire du Trône. Il y songe en écoutant la môme Catch-catch. Alors, plus tard, la voyant au bar, il ne peut s’empêcher de l’aborder, avec tout le culot d’un garnement de vingt piges, il s’exclame :
- Ma parole ! Vous êtes un phénomène de foire !
D’un seul mouvement de poitrine, elle écraserait le mouton. C’est ce qu’il mériterait. Elle pourrait aussi demander à des loupiots pas distingués de lui briser les jambes. Ainsi il ne bondirait plus jamais. Encore plus efficace : elle convoquerait son ami boxeur, qui rentrerait tout de suite en France et viendrait cogner Charles. Plus de dents, plus de swing… Elle commande un autre whisky.
- Je suis une bête de foire ? Tu t’appelles comment ?
- Trénet.
Ce soir, elle est fatiguée. Dranem vient de mourir. Dranem ! L’imbécile heureux ! Le type ridicule avec un chapeau trop petit sur le crâne ! Celui qui chantait les chansons les plus idiotes de la terre… Pétronille, tu sens la menthe… Comme elle l’aimait ! Comme elle l’admirait ! C’était la drôlerie 1900, avant la grande boucherie, avant l’exil, c’était franche rigolade, on croyait le soleil solidement planté à l’horizon… Charles n’a pas connu ça. Il dit que l’inspiration lui vient grâce à elle. Il a écrit deux chansons pour elle. Déjà ? En une soirée ? C’est la manière du jeune homme si doué pour se faire pardonner son impertinence. Elle ne repousse jamais un auteur. Si elle suscite l’envie d’écrire chez les jeunots, alors, tout va bien… Bête de foire ou pas. Enfin, le mouton à l’imagination fertile ne renie pas sa terrible comparaison puisque l’œuvre s’appelle Le fils de la femme-poisson, dans l’esprit de la Môme catch-catch. C’est l’histoire surprenante du rejeton de la femme à barbe qui ne peut épouser la femme sans tête… On ne quitte pas les limites du champ de foire. Charles a de la chance ; Fréhel adore ce type de situation, elle y prend plaisir car, en grande dame, elle ne redoute pas sa propre caricature, ni de se moquer d’elle-même, ni d’en rajouter dans la mise en scène de son personnage. Encouragé, Charles sort de sa poche La valse à tout le monde. Elle lui dit :
- On va se marrer.

jeudi 2 avril 2009

Hello friends ! Salut camarade,

des lecteurs (lectrices), ou futurs lecteurs (lectrices) regrettent qu'il n'y ait pas d'extraits des livres sur ce blog. Charmante idée ! je vais essayer d'y remedier.

Bienvenue à Sarkoland :

Elle cesse de boxer l’air. Ses yeux pétillent, un petit instant. Alex la trouve tellement jolie, toute en sueur, qu’il estime le moment venu de montrer un peu de sincérité :
- Vous savez, je n’ai pas voté pour…
- Cet homme, comment dire ? Qui peut ne pas l’aimer ? Il faut être fou, ou des ringards comme les idiots de l’opposition.
Elle reprend, manchette avant, manchette arrière, jambe tendue dans les gencives de l’adversaire, kung-fu dînatoire… Ah ! Ah ! Elle s’épuise toute seule, sans l’aide de quiconque. Alex reste ébahi. La musique, pauvrette et saccadée si l’on devait en juger dans un autre contexte, devient tambour de la guerre avec les mouvements d’Ambre. Génération désenchantée… C’est une chanson magnifique, qui dit les choses… Ambre répète le refrain et combat toujours plus fort. Alex se met dans l’angle, car un coup de pied tendu est si vite parti… Pour Ambre, cette chanson, voilà le sommet de l’écriture musicale et littéraire. De toute façon, elle ne connaît rien d’autre. Les vieilles lunes ne l’intéressent pas.
- On va de l’avant, souffle-t-elle les poumons en feu, on ne regarde pas en arrière. Vous êtes avec nous ou contre nous. On a l’avenir dans les yeux. Etes-vous d’accord, Alex ?
- Je suppose, mais je n’ai pas voté pour…
- Vous faites bien d’être avec nous. Au fait, c’est quoi, cette fameuse idée ?
Alex cherche ses mots, mais elle a déjà repris le combat et il comprend que l’explication tomberait à plat et même la gênerait dans ses gestes. Ce sera pour une autre fois. L’équipe autorise Ambre à pratiquer son sport chaque soir, car le Grand Patron n’est pas ennemi de l’effort physique. Lui même, s’il tient cette forme éblouissante… Dans le temps jadis, on restait des heures à table, on traitait les affaires politiques et les affaires sentimentales dans les restaurants bourgeois, tandis que gonflaient les ventres et se vidaient les cartes bleues. Aujourd’hui, l’abonnement à une salle de gymnastique vide la carte bleue autant que les meilleurs tables mais les ventres et les artères se trouvent mieux, allégés.

dimanche 15 mars 2009

Voilà qu'on me demande des détails sur mes livres ! Les gens ont des idées... Des livres, j'en compte 9. La quantité, on s'en fiche, bien sûr. Enfin, 9... J'en renie quelques-uns et je préfère les derniers nés...

1. LA JAVA DES MENDIANTS
(FREHEL 1891-1951)

Roman "vrai " sur la vie et la mort de "La Grosse"... Oh ! que j'aime ce texte, oh ! qu'il est mal connu... La lectrice d'une maison d'édition en avait pleuré (ce qui n'avait pas empêché cet éditeur de refuser ce roman).

EDILIVRE
COLLECTION COUP DE COEUR

2. LA MISTOUFLE

Il marche pas mal celui-ci (au moins 5 exemplaires vendus !), il est gaillard.

EDILIVRE
COLLECTION COUP DE COEUR

3. BIENVENUE A SARKOLAND

EDITIONS LE MANUSCRIT

Conspiration orchestrée dans une officine de l'Elysée : tout faire pour empêcher la diffusion de ce roman fantastico-politique.

Je blague ! Que les flics ne viennent pas m'arrêter ! pas tout de suite !

4. LA MONEDA

EDILIVRE

Un roman qui... Un roman vrai, le poids du fascisme... Une lectrice (l'une des 3 seules lectrices) a dit "un roman sensuel" et ça m'a fait plaisir.

Pour tout critiquer et tout dire : eric.lebreton58@wanadoo.fr




samedi 14 mars 2009

Nouvelles du front

Je mène combat pour faire connaître mes livres. Tout cela peut sembler pathétique, inutile et dérisoire mais c'est le combat de ma vie, mille pardons.

Si j'étais Gallimard ou Seuil, ce combat n'aurait pas lieu d'être. On me câlinerait dans le sens du poil et on me conduirait en rolls jusqu'au salon du livre, Porte de Versailles.

Les 4 livres sont sortis, en février. Des amis inconnus et d'autres connus (moins d'une dizaine, je vous rassure) ont acheté, lu et commenté ces textes.

Oh ! Ils ont aimé, mille pardons !

Et pourtant, ma petite Moneda : abandonnée. Ma java des mendiants : ignorée. Mon Sarkoland : black-outé. Reste la Mistoufle, qui s'en sort un peu...

jeudi 19 février 2009

Mes amis, inconnus de tous les continents,

des bonnes nouvelles : les éditions Le Manuscrit ont réintégré BIENVENUE A SARKOLAND dans leur site. Il était temps. Un peu parano, je commençais à croire à une conspiration orchestrée par les ombres élyséennes.

La Java des Mendiants va être disponible dans les jours (les heures ?) qui viennent.

Déjà, des livres on tété comandés ; de Lorraine, de Corse... C'est La Mistoufle qui a pour l'heure la préférence des premiers lecteurs.

jeudi 29 janvier 2009


Enfin ! La Java des Mendiants va paraître ! Ce texte un peu "maudit" va voir le jour ! Honneur à "La Grosse" (que personne ne voit d'irrespect dans ce terme ; Fréhel s'appelait elle-même ainsi et Jean Gabin, dans Pépé le Moko, lui lance : Alors, la Grosse ?)

Oui, c'est la vie de Fréhel ! 1891-1951

vendredi 16 janvier 2009


Grande nouvelle (au moins pour moi) : le roman LA MISTOUFLE est bientôt disponible chez EDILIVRE (chez lequel vous trouverez également, je le rappelle, le roman LA MONEDA)


Alors, LA MISTOUFLE, je ne sais comment le présenter... Il a vu le jour en 1999 puis il a été remanié au fil des années.


Le thème, c'est le temps qui glisse entre nos doigts. Rien de très original ? Sans doute, mais on y rend aussi homage à des personnes disparues.


Horreur ! Les liens cités plus bas pour aller directement sur le site de l'éditeur, pour voir et avoir mon roman BIENVENUE A SARKOLAND, ne fonctionnent pas, ne fonctionnent plus...

Je compte avoir une bonne explication avec les éditions Le Manuscrit sur le thème : quel intérêt d'éditer un livre qu'on ne peut voir ni commander ? Nous sommes chez UBU roi ?

lundi 12 janvier 2009

Suite aux remarques pertinentes de plusieurs personnes, il paraît difficile de trouver le roman
BIENVENUE A SARKOLAND sur le site de l'éditeur (Editions le Manuscrit).

J'ai protesté auprès de l'éditeur, en espérant qu'ils améliorent les choses. Est-ce le sujet qui les dérange ? Alors, pourquoi l'avoir sélectionné pour publication ?

En attendant, essayez le lien ci-dessous
http://www.manuscrit.com/catalogue/catalogue.asp
http://www.manuscrit.com/catalogue/auteur.asp?idauteur=11514

vendredi 9 janvier 2009

BIENVENUE A SARKOLAND

Bonne nouvelle : le roman BIENVENUE A SARKOLAND est paru (depuis hier soir) aux éditions Le Manuscrit.

Il est disponible sur le site de l'éditeur (www.manuscrit.com)

Excusez ce petit orgueil, mais ce texte n'a pas d'équivalent. Pourquoi ? Parce que le roman fantastique politique n'existe pas en France.

Nous en parlerons bientôt ! Si vous lisez ce texte, dites moi votre avis.